MISE EN ÉVIDENCE DE FAILLES À L'AIDE DE MESURES GÉOMAGNÉTIQUES ET D'ÉMANATION RADON DANS LA RÉGION DE STOLZEMBOURG, ÉISLÈK, GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG
Laboratoire Physique des Radiations, Centre Universitaire de Luxembourg, 162A rue de la Faïencerie, L-1511 Luxembourg, Grand-Duché de Luxembourg
Laboratoire Physique des Radiations, Centre Universitaire de Luxembourg, 162A rue de la Faïencerie, L-1511 Luxembourg, Grand-Duché de Luxembourg
Observatoire Royal de Belgique, 3 avenue Circulaire, B-1180 Bruxelles, Belgique
Résumé
RESUME. La région de Stolzembourg, située au Nord de Vianden, est connue pour son ancienne mine de cuivre dans laquelle beaucoup de données structurales et minéralogiques ont pu être collectées. La minéralisation se retrouve suivant des failles de décrochement d'orientation Nord-Sud (pendage orienté 60°/270°) et est rejetée par des failles inverses d'orientation Est-Ouest (pendage orienté 80°/350°). Cependant l'observation de ces failles n'est possible qu'à l'intérieur de la mine, rien n'étant visible à l'affleurement en surface. L'étude de la trace de ces failles en surface par deux techniques géophysiques (mesures du champ magnétique et utilisation du radon comme gaz traceur) donne des résultats intéressants. Ainsi il a été possible de montrer que des linéaments d'orientation Nord-Sud, NO-SE et Est-Ouest existent et peuvent être les traces de failles sur le terrain. La prospection radon a donné des anomalies alignées qui pourraient correspondre à une faille.
Abstract
ABSTRACT. Fault detection by means of geomagnetic surveys and radon emissions in the vicinity of Stolzembourg, Oesling, Grand Duchy of Luxembourg. Many structural and mineralogical data have been collected in the old copper mine near Stolzembourg, north of Vianden. The mineralization follows strike-slip faults with a North-South orientation (oriented dip 60°/270°), and is rejected by inverse faults with an East-West orientation (oriented dip 80°/350°).The observation of the faults is only possible inside the mine, as nothing is visible at the surface. The study of the superficial traces of these faults by means of two geophysical techniques, magnetic measurements and the use of radon as a tracer gas, can be correlated. It is thus possible to show that lineaments oriented North-South, NW-SE and East-West exist and that some of them can be considered as fault traces. Radon measurements give aligned anomalies which could correspond with the fault trace.