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- Volume 81 - Année 2012
- Bases énergétiques de l’activité physique
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Bases énergétiques de l’activité physique
Communication présentée au colloque annuel de la Société Royale des Sciences de Liège le 30 novembre 2012
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Résumé
Comparativement à toutes les fonctions métaboliques complexes de l’organisme, c’est l’activité physique qui sollicite de loin la plus grande quantité d’énergie. Dans un sprint, par exemple, la production d’énergie au niveau des muscles sollicités peut être 100 fois plus élevée qu’au repos. Au cours d’activités physiques moins intenses mais prolongées comme la course de marathon, les besoins énergétiques sont de 20 à 30 fois supérieurs à ceux nécessaires au repos. Ainsi, selon l’intensité et la durée de l’exercice, selon le niveau d’excellence physiologique du sportif, les contributions relatives des divers moyens de transfert d’énergie (système ATP-PC ; glycolyse anaérobie ; métabolisme aérobie) varient beaucoup.
Dans le décours de l’activité physique, il se produit progressivement une acidification du compartiment musculaire qui va participer à l’installation de la fatigue. L’aptitude à maintenir un haut niveau d’activité sans fatigue dépend essentiellement de deux facteurs :
La capacité et l’harmonie des divers systèmes physiologiques d’approvisionnement en oxygène.
La capacité des cellules musculaires spécifiques de produire de l’ATP en aérobiose.
En comprenant bien le système de transfert d’énergie et les effets d’un entraînement spécifique sur le transport et l’utilisation d’énergie, on pourra bâtir un excellent programme d’entraînement.
Dans cette présentation, nous abordons essentiellement les bases énergétiques de l’exercice physique ainsi que les adaptations métaboliques induites par un entraînement aérobie.
Abstract
Compared to all of the complex metabolic functions in the body, increases in physical activity demand by far the greatest amount of energy. During sprinting, for example, the energy output from the active muscles can be more than 100 times greater than at rest. During less intense but sustained exercise such as marathon running, the energy requirement increases to some 20 to 30 times more than at rest. Indeed the relative contributions of the various means of energy transfer (the ATP-CP system; the lactic acid system; the aerobic system) differ markedly depending of the intensity and duration of the exercise and the fitness level of the participant.
We will review the biochemical processes that are basic to understanding how our muscles use food to create energy for movement and also describe metabolic adaptations to training.
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Over : Thierry Bury
Université de Liège, Laboratoire de Physiologie de l’effort, ISEPK – Bât. B.21, Allée des Sports, 4, B-4000 LIÈGE